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Histoire et Filiation

Siddharta Gautama

v 560-480 avant J.C

C'est à 29 ans que Siddharta quitta son riche palais pour se mettre en quête de résoudre le problème de la souffrance humaine. Il rejoignit un groupe d'ascètes, contraignit son corps dans des pratiques rigoureuses, se privant de nourriture jusqu'à mettre sa vie en danger. Tant d'épreuves ne lui apportèrent cependant pas la libération. Ayant repris des forces, il se rendit à Bodh-Gayâ et s'assit, déterminé à ne pas se relever tant qu'il n'aurait pas trouvé la réponse aux grandes questions de l'existence.

C'est après quarante neuf jours de méditation, en voyant l'étoile du matin, qu'il réalisa l'éveil; il était devenu Bouddha, appellation qui signifie "l'éveillé".

Dogen Kigen 1200-1253

Né à Uji près de Kyôto, Dôgen Kigen appartenait à une famille de haute aristocratie. Mais dès la petite enfance il fut frappé par le malheur; à deux ans il perdit son père et à sept ans sa mère.

Lors des funérailles de cette dernière, en voyant s'élever la fumée de l'encens au-dessus du temple où elles avaient lieu, il prit conscience de l'impermanence de la vie. Dés lors se manifesta en lui "l'esprit d'éveil". Arrivé à l'âge adulte, il quitta son temple pour se rendre en Chine à la recherche de l'enseignement authentique du Bouddha.

De retour au Japon, il fonda le temple de Eihei-ji. Il est aujourd'hui considéré comme le véritable fondateur du Zen au Japon, où il réforma la vie monastique.

Kôdô Sawaki 1880-1965

A cinq ans, Kôdô Sawaki perdit sa mère et à huit ans son père. Il fut alors adopté par un ami de son oncle décédé qui avait une vie dissolue. Souvent obligé de se débrouiller seul pour se nourrir, il fut bientôt aidé par une famille généreuse et décida de devenir moine. ​A seize ans, il se rendit à pied a Eiheiji, le principal temple du Zen Sôtô. Il eut beaucoup de peine à s'y faire admettre comme aide de cuisine, mais il s'initia au Zazen. Lors de la guerre sino-japonaise de 1904-1905, il fût si grièvement blessé que, tenu pour mort, on le jeta dans un charnier où on ne le retrouva que quelques jours plus tard.

Taisen Deshimaru 1914-1982

Descendant d'une famille de samouraïs des environs de Saga dans l'île de Kyû-jû, Taisen Deshimaru se maria, eût trois enfants et fit une carrière d'économiste, avant d'être consacré moine à l'âge de cinquante deux ans, par son Maître Kôdô Sawaki. A dix-huit ans, Taisen Deshimaru avait rencontré ce moine errant et par la suite était devenu son fidèle disciple. Mais Kôdô Sawaki lui avait toujours refusé l'ordination : il devait vivre d'abord.

A vingt-neuf ans il entreprit des études de philosophie puis devint assistant au temple de Yosen-ji.
Celui que l'on devait surnommer "Kôdô le sans demeure", car il refusait de s'établir dans un temple et voyageait toujours seul, fût surtout un moine errant à la mode d'autrefois. Il enseignait là où on le lui demandait, faisait faire Zazen aux laïcs comme aux moines. Kôdô Sawaki devint très populaire et fût bientôt considéré comme le restaurateur du véritable Zen. A quatre-vingt six ans, il dut se retirer au temple de Antaï-ji à Kyôto dont il avait fait un lieu de pratique pure. C'est là qu'il mourut le 21 Décembre 1966.

Un an après la mort de son Maître, à la fin de 1967, Taisen Deshimaru arrivait à Paris. Bientôt quelques disciples se réunirent autour de lui et il se consacra entièrement à sa mission : introduire en Europe le vrai Zen. Non plus des discussions savantes autour du Zen, mais la pratique : Zazen.

Sous son impulsion de nombreux dojos furent créés. Il fonde l'AZI (Association Zen Internationale) en 1970 et le temple de la Gendronnière près de Blois. A sa mort en 1982, Taisen Deshimaru avait enseigné le Zen à quelques milliers de disciples venus de tous les pays.

Taiun
​​Taiun Jean-Pierre Faure

Né en 1945, docteur en physique, père de trois enfants.

Il commence la pratique de Zazen en 1977 et reçoit l’ordination de moine de Maître Deshimaru en 1981. Depuis, il pratique Zazen chaque jour. 

Il crée le dojo de Marrakech en 1979, puis de retour en France, il devient responsable du dojo de Toulon de 1986 à 1997. Il assure la fonction de tenzo (cuisinier) au temple de la Gendronnière pendant plusieurs années. Il devient responsable du temple de 1997 jusqu’en 2002. Durant cette période il a dirigé notamment la construction écologique du « petit dojo ».

En 2002, aidé par ses disciples, il crée le monastère Zen Kanshoji en Dordogne, près de Limoges ; il en est aujourd’hui l’abbé.

Il fait plusieurs séjours au Japon, devient disciple de Donin Minamizawa Roshi, vice-zenji du temple de Eiheiji (Japon), dont il reçoit en 2003 la transmission du Dharma. Il est enseignant (kyoshi) de l’école Sôtô.

Il est membre du Conseil spirituel de l'AZI délégué pour les dojos, ainsi que rédacteur en chef de la revue Zen.

Taiun Jean-Pierre Faure et Donin Minamisawa Roshi
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